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Publié le par jérémiah

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« ÉCRAN ET VEILLE : Dans son film Le Tube le réalisateur de documentaires Peter Entell montre comment les images agissent sur nous. Une expérience a été effectuée sur la différence entre spectateur de cinéma et spectateur de télévision.
Sur un même drap en toile est projeté un film. Sauf qu'une moitié de l'assistance est disposée avec le projecteur dans le dos, comme au cinéma, et la seconde avec le projecteur en face, donc une lumière qui arrive directement au visage, comme un téléviseur. À la fin, quand on questionne les spectateurs, ceux qui avaient la lumière dans le dos ont gardé leur capacité d'analyse et d'esprit critique sur le film, ceux qui l'ont reçue en face se sentent par contre passifs et n'ont pas de réelle opinion.
De même, ceux qui avaient la lumière en face révélaient une activité cérébrale plus faible durant le film que ceux qui l'avaient derrière eux. Peter Entell parle à propos de la télévision « d'avachissement de l'esprit ». On est dans la lumière qu'on reçoit au visage, donc on perd la distanciation. En revanche au cinéma on peut continuer à réfléchir car on ne voit que le reflet de cette lumière. »


~ Edmond Wells, Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu (par Bernard Werber) ~


Violence à l'école (1)

À l'h
eure où la violence à l'école est un gros problème, on parle beaucoup du monde virtuel de l'enfant. L'enfant d'aujourd'hui construit son monde virtuel dans des univers déjà virtuels (jeux vidéos, dessins animés, émissions de variété...). A l'école, les « Tortues ninjas », « Dragon ball Z » et autres « Power rangers » ont investi les cours de récré dans le dos des instits qui, du coup, passent pour des ringards (ils ne savent même pas c'est qui Naruto!). Doit-on s'en inquiéter ou l'apologie de la violence médiatique tous publics n'est-elle qu'une tendance anodine et passagère, et s'il faut s'en inquiéter, comment faire pour se battre contre elle dans les écoles? Mais avant tout, qu'est-ce que l'enseignement obligatoire aujourd'hui?

Aujourd'hui en France, l'école est obligatoire pour tous les enfants à partir de six ans. Cette formation obligatoire a pour but d'inculquer des connaissances de base à chacun afin qu'il puisse lire, écrire, ou encore compter. Dans l'enseignement élémentaire, la semaine de travail compte vingt-six heures réparties du lundi au vendredi soir ou au samedi midi, avec cependant un jour de repos : le mercredi .
Bien enten
du, les maîtres d'école ont un programme à suivre qui dépend de l'Éducation Nationale et qu'ils doivent scrupuleusement respecter . Ils doivent en effet enseigner à leurs élèves un certain nombre d'heures de français, de mathématiques, d'éducation physique et sportive ... Cependant certaines matières telles que l'écriture ou la lecture sont appliquées tout au long de la journée au cours de divers exercices. Par exemple, le professeur demande à un élève de lire la consigne d'un exercice, l'énoncé d'un problème.
A
l'école, on apprend très tôt à obéir à des règles de vie. Il faut tout d'abord apprendre à se taire quand le maître le demande, il faut demander la parole si on veut s'exprimer devant la classe, il faut aussi respecter les horaires de l'école : ne pas arriver en retard. De plus, les enfants doivent fournir un effort d'apprentissage obligatoire qui sera évalué puis noté par le professeur ; Les enfants sont donc obligés d'apprendre leurs leçons, de faire les exercices exigés pour obtenir ensuite des notes convenables et passer dans la classe supérieure . Si cet apprentissage convient à un certain nombre d'enfants, d'autres peuvent cependant se trouver en décalage avec cet enseignement et s'en sentir exclus.
Sur le rappor
t d'information n° 169 du site officiel du Sénat français, intitulé « Images de synthèse et monde virtuel de l'enfant », le psychanalyste Serge Tisseron expose que l'enfant parvient parfaitement à découpler le monde imaginaire et le monde réel: « de la dînette avec « vente » de cailloux, aux petits soldats, derrière des cubes en carton, l'enfant joue tout en sachant que c'est de la fiction (« on disait que... ») ». Il associe ensuite à cette thèse la question de l'audiovisuel sur ce point: « L'enfant, très souvent, arrête la cassette, la reprend, recule, revisionne, exactement comme il ferait avec un livre. (...) Il parle spontanément du film qu'il a vu. C'est quand l'échange n'est plus possible que les difficultés peuvent surgir ».
Afin de bie
n représenter l'importance de cette dernière phrase en ce qui concerne le rapport monde virtuel violent / violence à l'école, il convient de se familiariser avec quelques connaissances d'imagerie.


par lucie et thomas

µrochąiŋ ąrrêT: l'histoire, autrement

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Publié dans éducation

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